PRÉVENTION
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Risques majeurs - DICRIM
Le document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) précise les informations sur les risques majeurs au plus près des habitants (échelle communale). Il est actuellement en train d’être réalisé par les services et vous sera communiqué prochainement.
Centrale du Bugey
La distribution de comprimés d’iode stable : une action de protection des personnes
Les personnes et les établissements recevant du public (ERP), dont les établissements scolaires, situés dans un rayon de 10 à 20 km autour de la centrale nucléaire du Bugey, ont reçu un courrier des pouvoirs publics leur permettant de retirer gratuitement leur(s) boite(s) de comprimés d’iode stable dans les pharmacies participant à l’opération. Cette campagne vient en complément de la distribution d’iode, effectuée en janvier 2016, dans un rayon de 0 à 10 km autour des centrales nucléaires françaises.
En cas d’accident nucléaire, le rejet d’iode radioactif dans l’atmosphère pourrait constituer un risque sanitaire pour les personnes. Respiré ou avalé, l’iode radioactif se fixe sur la glande thyroïde, organe essentiel à la régulation hormonale. Cette glande est particulièrement sensible chez les jeunes et les femmes enceintes (fœtus). La prise de comprimés d’iode stable permet de saturer la glande thyroïde qui, ainsi, ne peut plus capter ou fxer l’iode radioactif. Prendre ses comprimés d’iode stable sur instruction du préfet fait partie des actions de protection des personnes en cas
d’accident avec l’évacuation, la mise à l’abri, etc.
Sensibiliser les riverains aux 6 réflexes à adopter
Au-delà de la distribution préventive d’iode stable, cette campagne a pour objectif de sensibiliser les riverains aux risques potentiels liés à une installation nucléaire et aux moyens de s’en protéger. Bien que tout soit mis en œuvre pour éviter un accident nucléaire, les pouvoirs publics doivent anticiper une telle éventualité et font appel à la responsabilité des personnes en les associant à cette importante action de prévention des risques sanitaires.
Les 6 réflexes à adopter en cas d’alerte nucléaire sont systématiquement rappelés à cette occasion : se mettre à l’abri rapidement dans un bâtiment en dur, se tenir informé à l’aide des médias, ne pas aller chercher ses enfants à l’école, limiter ses communications téléphoniques, prendre le(s) comprimé(s) d’iode stable sur instruction du préfet selon la posologie et se préparer à une éventuelle évacuation.
CAMPAGNE COMPLÉMENTAIRE D’INFORMATION ET DE DISTRIBUTION PRÉVENTIVE DE COMPRIMÉS D’IODE
Les acteurs impliqués
La campagne est mise en œuvre au niveau local par le préfet, avec le concours de la division régionale de l’ASN, de la centrale EDF, des maires et de la commission locale d’information (CLI). Les professionnels de santé jouent également un rôle essentiel dans cette campagne avec 72 pharmacies d’officine, chargés de la dispensation des comprimés et 347 médecins libéraux pouvant apporter des informations et conseils à leurs patients dans les zones concernées.
Des réunions d’information ont été organisées, en amont, à l’attention des maires et des professionnels de santé. Des outils de communication : dépliants d’information,affiches détaillant les réflexes à avoir en cas d’alerte nucléaire, leur ont également été distribués.
Les outils d’information à disposition Depuis le mois de juin, les personnes concernées peuvent s’informer sur le site www.distribution-iode.com avec sa foire aux questions pour les riverains, les
maires et les ERP.
Un numéro vert 0 800 96 00 20 est disponible du lundi au vendredi de 10h à 18h et le
samedi de 10h à 12h.
Pourquoi le rayon du plan particulier d’intervention (PPI) a-t-il été étendu ?
Décidée par le Gouvernement, l’extension de 10 à 20 km du rayon du PPI vise à organiser au mieux la réponse des pouvoirs publics ainsi qu’à sensibiliser et préparer la population à réagir en cas d’alerte nucléaire.
Le PPI est un dispositif établi par l’État pour protéger les personnes, les biens et l’environnement face aux risques liés à l’existence d’une installation industrielle. Si un événement nucléaire se produisait et qu’il était susceptible d’avoir des conséquences à l’extérieur du site, le préfet prendrait la direction des opérations et s’appuierait sur ce plan, qui est une des dispositions spécifques du plan ORSEC départemental.
Cette extension, de 10 à 20 km, en ligne avec les recommandations des autorités européennes de sûreté nucléaire, concerne, pour la France, 2,2 millions de personnes et plus de 200 000 établissements recevant du public (ERP) répartis sur 1 063 communes.
Par ailleurs, l’Etat a pré-positionné, sur l’ensemble du territoire, des stocks de comprimés d’iode stable pour être en mesure de couvrir les besoins de toute la population française en cas de risque d’exposition à de l’iode radioactif. Sur ordre des pouvoirs publics, ils peuvent être distribués aux personnes concernées.
Consultez le dossier de presse de la campagne de distribution de comprimés d’iode (18/09/2019)
Pour plus d’information sur le plan particulier d’intervention (PPI) de la centrale nucléaire du Bugey, cliquez ici
Un serpent dans mon jardin ? Une chauve-souris sous mon toit ?
La médiation faune sauvage ou comment agir concrètement pour préserver la biodiversité !
Serpents et chauves-souris sont des espèces qui peuvent inspirer crainte, dégoût ou agacement. Ces animaux, mal aimés par certains, sont parfois amenés à croiser notre route et peuvent même décider d’élire domicile dans nos combles, notre cave, notre chambre ou notre jardin. Une cohabitation complexe ou de simples contacts peuvent alors nous amener à les considérer comme des indésirables. Largement méconnus du grand public, ils ont pourtant un rôle très important à jouer dans l’équilibre fragile des écosystèmes qui nous entourent. Leur présence, à proximité de nos habitations, est bien souvent le signe d’un manque de gîtes de reproduction, de ressource alimentaire ou encore de zones de repos dans l’environnement proche. Et même si nous en sommes conscients, il n’est pas toujours simple de cohabiter avec ces espèces susceptibles de troubler notre quotidien. Ces rencontres peuvent être source d’inquiétude et susciter stress et affolement.
Afin de pouvoir apporter des réponses adaptées, au cas par cas, à chaque interlocuteur désemparé ou seulement interrogatif face à la présence d’une espèce sauvage, les associations locales de protection de l’environnement ont décidé de mettre en place un pôle Médiation Faune Sauvage (MFS) sur le territoire du Nord-Isère. Cet outil, nous l’espérons, contribuera à changer notre regard sur les espèces que nous côtoyons quotidiennement en offrant un accompagnement permettant de rassurer, d’expliquer, de conseiller et d’apporter des solutions durables pour favoriser au mieux la cohabitation entre l’humain et l’animal !
Si vous repérez un serpent dans votre jardin ou des chauves-souris dans votre grenier, vos combles ou votre cave, oubliez le coup de pelle et la gousse d’ail pour vous débarrasser des intrus ! Observez, prenez des photos et contactez directement l’Association Porte de l’Isère Environnement, qui pourra vous conseiller et, si besoin, intervenir pour résoudre votre problème de colocation. La plupart des serpents que vous pouvez rencontrer sont inoffensifs et simplement égarés. Sachez qu’ils ont tout aussi peur que vous. Quant aux chauves-souris, ce ne sont pas des vampires suceurs de sang qui risquent de se prendre dans vos cheveux.
N’oubliez pas que toutes ces espèces sont protégées par la loi parce qu’indispensables à la bonne santé de nos écosystèmes, mais aussi parce qu’elles aident à réguler certaines espèces non désirées par l’Homme (notamment les moustiques ou les petits rongeurs tels que les souris ou les campagnols).
Pour nous contacter :
sos.faune-sauvage@apie-asso.net / 04 74 95 71 21 / 06 56 68 57 60
Démoustication avec l'EID
L’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication
L’EID Rhône-Alpes est un établissement public qui a pour principale mission de lutter contre la prolifération des espèces de moustiques nuisantes pour l’homme. A La Verpillière, elle gère la démoustication des zones hors urbaines et les campagnes de prévention auprès de la population.
Elle est chargée de limiter la gêne occasionnée par la piqûre des moustiques, en limitant la nuisance par des actions de prévention et de traitement. Elle est également mandatée par les pouvoirs publics en cas de risque sanitaire afin de mettre en œuvre une lutte antivectorielle dans le but d’éviter la transmission de maladies infectieuses par certaines espèces de moustiques vectrices. Enfin elle est spécialisée dans la restauration, l’entretien et l’aménagement des milieux humides et elle est gestionnaire d’espaces naturels.
Vous souhaitez avoir plus d’informations ? Rendez-vous sur le site internet de l’EID Rhône-Alpes.